Difficulté	Visite
Commune	Folleli
Dénivelé	aucun
Durée	4h
Carte IGN	4351 OT Cervione
Parcours	Boucle
Balisage	Fléchage

Point de départ

Folleli

Intérêts

Jardin – musée – galerie

Descriptif

Bien plus qu’un jardin, le parc Galéa qui a ouvert en 2012 à Taglio-Isolaccio, en Haute-Corse, est un concept unique en Méditerranée, alliant nature et culture.

En quelques années, le parc Galéa est devenu rien de moins que le premier lieu culturel de Corse. Sur 9 hectares se mélangent essences endémiques et exotiques, espaces d’exposition et salles de musée numériques. L’Histoire se mêle au moderne, le minéral se partage avec le végétal et partout la culture a pris racine.

L’idée de ce lieu atypique est née d’une rencontre entre Fabrice Fenouillère, conférencier de formation, et Paul et Pierre-François Semidei, père et fils, propriétaires d’un terrain familial situé à mi-chemin entre Bastia et Aléria, le long de la côte orientale, à quelques centaines de mètres de la mer. « Nous avons pensé notre projet comme un endroit pédagogique et ludique, mêlant littéralement nature et culture. C’est le symbole de la Corse ouverte sur le monde, pas repliée sur elle-même, à travers des jardins, des musées, des découvertes ethnographiques, sans oublier nos racines, notre histoire et nos croyances, bien sûr », souffle Fabrice Fenouillère, directeur des lieux.

Pour résumer, c’est un parc végétal axé sur l’humain. Il mélange essences endémiques et exotiques et présente la plus belle collection française de cactus. © Sébastien Leban pour Le Point
Le parc Galéa – du nom des navires qui venaient s’amarrer sur les côtes voisines il y a deux mille ans – propose au fil de la visite une alternance de pavillons thématiques et de jardins soigneusement ordonnancés.

Outre la plus belle collection de France de cactus, le parc offre aux visiteurs l’occasion de se cultiver tout en s’amusant, à travers 2 000 mètres carrés d’espaces muséographiques fermés qui retracent l’histoire de l’île via des scénographies léchées, des diaporamas et la diffusion de films.

Les oliviers centenaires côtoient les arbres à thé australiens. Les ateliers pédagogiques sur la poterie s’ajoutent aux salles climatisées remontant jusqu’aux origines préhistoriques de l’île de Beauté.

« Le parc comporte une partie très corse, totalement consacrée à l’histoire de notre île, une partie plus largement méditerranéenne, et enfin une partie très universelle, pas limitée aux frontières de la Corse, mais ouverte sur le monde. Pour résumer, c’est un parc végétal axé sur l’humain « , poursuit Fabrice Fenouillère.

Galéa propose ainsi une cinquantaine de thématiques différentes, ainsi qu’un programme permanent de conférences où des spécialistes émérites viennent dispenser leur savoir. Avec 40 000 visiteurs par an, dont 6 000 scolaires accueillis gracieusement, Galéa connaît un succès croissant. « Les touristes cherchent de plus en plus à donner du sens à leurs vacances, confie le directeur du parc. Le culturel fait désormais partie des préoccupations des visiteurs. Il y a un retour au patrimoine et à l’identité, et pas au sens d’identitaire… »

Par Geneviève Colonna d’Istria
Publié le 15/08/2016 | Le Point

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