Difficulté | Facile |
Commune | Buticcella |
Dénivelé | 100m |
Durée | 2H00 |
Carte IGN | 4347 OT Cap Corse |
Parcours | Boucle |
Balisage | Jaune |
Point de départ
Couvent de Butticella
Intérêts
Tour – couvent – chapelle
Descriptif
Prendre la D 80 jusqu’au hameau de Butticella où il faut prendre à droite pour descendre par la D 153 en direction de Tollare.
Nous avons commencé à visiter la marine de Tollare. La marine de Tollare est située à l’embouchure du ruisseau Granaghjulu. Elle étend ses maisons anciennes couvertes de schiste gris avec escaliers extérieurs élevés sur voûte et aux étroites ouvertures, autour de sa tour génoise ronde bâtie en schiste mais consolidée par un crépi au ciment. De nos jours la tour est louée et habitée par un particulier. La chapelle Sainte-Anne située au nord-ouest de la marine, remplace une antique chapelle San Marcu disparue. Les quais de la marine ont été revêtus de dalles en lauze de Brando.
Après cette visite nous avons continué jusqu’à l’aire de stationnement du couvent Sainte Marie, sous le hameau de Butticella, départ de la balade.
Liaison de Sainte Marie vers l’ancienne église paroissiale Saint André, et sa confrérie en contrebas, en direction de Granaghjolu.
Retour en rebroussant chemin sur ce même sentier jusqu’à la bifurcation vers Saint Roch.
Liaison vers la chapelle Saint Roch, nichée dans le maquis.
Liaison de Saint Roch à Cucincu.
Possibilité de poursuivre la boucle après Cucincu afin de remonter vers le départ, après avoir traversé le hameau, ou d’emprunter la portion Cucincu/poghju/Cucincu à partir de la place de la chapelle. Emprunter alors le sentier balisé qui descend dans le maquis vers le ruisseau, puis remonter vers le hameau de Poghju. Revenez ensuite par le même chemin qui vous ramène sur la place de la chapelle.
Remonter de Cucincu vers le hameau de Rota. Liaison vers les hameaux de Gualdu et Piazza.
Retour à l’aire de stationnement au couvent de Sainte Marie dans le hameau de Butticella.
Nous avons terminé notre journée par la visite de Barcaggio. Barcaggio existait déjà six siècles avant notre ère. Il s’appelait alors Barcaliu, U Varcaliu. La tradition dit que l’apôtre Saint Pierre aurait fait escale à Barcaggio.
L’ancien petit port de pêche de Barcaggio est situé au fond d’une baie paisible, à l’embouchure du ruisseau l’Acqua Tignese (jadis nommée Acqua di Agnese). Le cours d’eau était à l’époque franchi à l’aide d’une barque, d’où son nom de Barcaggiu. Il existe aujourd’hui une passerelle qui permet de le franchir. Le panorama sur l’île de la Giraglia est magnifique.
La Giraglia
occupe une position maritime et militaire stratégique dans la Méditerranée. À la pointe du Cap corse, elle voit passer un important trafic de navires transitant par la mer Ligure et dans le Golfe de Gênes.
L’île était occupée pendant des siècles. Les ruines d’une chapelle San Pasquale et un oratoire Santa Maria en témoignent ainsi que la tour génoise carrée édifiée en 1585.
La flotte britannique attaquant les navires assurant les liaisons maritimes Corse-Provence, Napoléon Ier dote l’île d’une batterie côtière, ce qui explique l’existence encore de nos jours d’un ancien bâtiment militaire.
En 1839 le phare de la Giraglia est mis en construction.
L’épave d’un navire de commerce romain, découverte en 1988entre la Corseet la Giraglia par Michel Oliva, a fait l’objet de recherches archéologiques entre 1994 et 1999.