Difficulté | Facile |
Commune | Ancien couvent St François |
Dénivelé | 110m |
Durée | 2h00 |
Carte IGN | 4348 OT Bastia |
Parcours | A/R |
Balisage | Jaune |
Point de départ
Prendre la direction ouest sur D80 vers Marina. Au rond point, prendre la 1ère sortie sur D81 puis au prochain rond point continuer tout droit sur D82. Rester sur la file de gauche et se garer sur le parking de l’ancien couvent St François.
Intérêts
Patrimoine de la ville
Descriptif
La mairie d’Oletta propose de découvrir le patrimoine de la ville grâce à cette promenade thématique « Voyage dans le temps »
Couvent Saint-François:
Daté de 1390, l’édifice a remplacé celui édifié au Moyen Âge. C’est un des plus anciens couvents du Nebbio classé 3e de l’île au chapitre de Narbonne en 1260. Le nombre de frères n’a jamais été très important. Composé de vingt-cinq cellules, il abritait 18 frères dont 3 prêtres et quelques clercs. Les chroniques racontent que déjà au XVe siècle le prêtre y célébrait l’office avec deux pistolets sur l’hôtel pour tempérer les fidèles. Durant la lutte pour l’indépendance de l’île, les frères parcouraient la campagne à cheval pour rameuter les foules à la cause nationale. Plusieurs consultes eurent lieu au couvent : 7 septembre 1745, 6 mai 1747, 1er août 1750, 23 mai 1753. En 1758 Pascal Paoli mettant à profit l’érudition des moines, y crée une imprimerie nationale, la Stamperia della verita, où de nombreux articles à contenu historique ou philosophique furent édités.
La carrière de marbre :
En contrebas du tombeau, on aperçoit les vestiges d’une carrière de marbre. Ici ont été extraits deux sortes de marbre : la brèche dorée dont le Vatican était friand et la fleur de pêcher. La carrière fut exploitée avant 1914.
Le tombeau Rivarola :
A l’origine de cette chapelle funéraire sur la colline du Muzzellu : François de Rivarola, Lieutenant Général de l’île de Malte au service de l’Angleterre (début 19ème).
Ses ancêtres avaient quitté le fief de Rivarola dans le territoire de Mantoue et s’établirent à Gênes où ils prirent le nom de Rivarola. Au Xv e, Gregorio Rivarola fut élevé par l’empereur Maximilien à la dignité de Comte palatin.
Charles Quint ajouta aux armoiries l’aigle impérial par décret du 15 avril 1533. Les Rivarola installés en Corse (à Bastia et à Oletta) se sont ralliés à la cause de Pascal Paoli. Antonio Rivarola et sa Sœur la Monaca étaient ses fidèles amis et ses agents secrets en poste à Livourne notamment. (A noter Nicolo de Rivarola reçut le premier voyageur britannique et écrivain James Boswell dans la demeure Familiale à Oletta, lors de son tour en Corse pour rencontrer Pascal Paoli)
Le Moulin di u Guallu :
Le moulin, propriété Agostini, était exploité par les mouliniers de la région de la famille Leccia. Il était possible de faire de la farine de châtaignes, de blé et de l’huile d’olive. Il existait autrefois 7 moulins sur la commune d’Oletta.
La Magnanerie (Famille Piazza) :
Selon la légende : vers l’an 2700 avant J.C, une princesse chinoise Xi-Ling-Shi, épouse de l’empereur Haong Ti, était en train de boire son thé au pied d’un mûrier lorsqu ‘elle reçut dans sa tasse une chenille enfermée dans un cocon. Essayant de la retirer, elle s’aperçut que le cocon se dépelotonnait et se transformait en un fil très solide et brillant.
« Et l’histoire se tisse… »
Pendant trente siècles, les Chinois domestiquèrent le ver à soie et conservèrent farouchement leur secret. Les décrets impériaux punissaient de mort quiconque essayait de transgresser le secret. Jusqu’au jour où deux moines rusés apportèrent à l’Empereur de Byzance Justinien, le secret des graines du bombyx Mori ou Bombyx du mûrier (Ver à soie), cachées dans des cannes de pèlerin en bambou. La sériciculture (élevage de vers à soie) se développa de proche en proche : Egypte, Grèce, Italie, et prit finalement son essor dans le midi de la France dix siècles plus tard.
En 1871, François Piazza, maire de la Commune d’Oletta et conseiller général du canton, associé à M Meynard, sériciculteur vauclusien, crée au lieu dit « Campellu » une magnanerie et un centre de grainage cellulaire conformément aux directives de Jean Louis Armand de Quatrefages de Breau et de Louis pasteur.
Le Cédrat: E Campelle :
Les jardins « E campelle » étaient autrefois plantés de cédratiers. Lîle était au XIXème siècle le premier producteur et exportateur de cédrat au monde. Aujourd’hui la culture de ce cédrat est limité. A Oletta, cette activité agricole a été très prospère et très rentable jusqu’en 1885 et a connu un déclin en 1890 à tel point que les gens du village s’en servait pour jouer à la pétanque sur la place du village. Mais quelques années après 1914, cette culture est de nouveau rentable. La production d’Oletta atteindra alors 30 000 kg
La confrérie di A Santa Croce :
Des jardins E Campelle on aperçoit la chapelle St Roch devenue aujourd’hui le musée d’art sacré. C’est dans cette ancienne église que se réunissaient les membres de la confrérie di A Santa Croce et dont les statues ont été retrouvées. Les 21 premiers chapitres ont été lus et approuvés par l’évêque de Nebbio Giacomo Ruscone le 22 octobre 1607, ce qui atteste de l’ancienneté de cette confrérie.
Voilà notre tour est pratiquement bouclé. Sur le chemin du retour on a encore fait une petite halte à la belle fontaine de Mersolaccia
A la Confrérie di A Santa Croce nous avons fait demi tour et pris le sentier du retour qui passe devant la belle fontaine de Mersolaccia avant de rejoindre le parking à l’ancien couvent St François
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