Difficulté | Facile |
Commune | Hameau de Poghje |
Dénivelé | 100m |
Durée | 1h30 |
Carte IGN | 4351 OT Cervione |
Parcours | A/R |
Balisage | Orange |
Point de départ
Hameau de Poghje. Prendre la direction D506 puis la direction D46, Rapaggio et valle d’Orezza. A la fin prendre à droite la petite route du hameau de Poghje puis encore à droite jusqu’au terminus.
Intérêts
Chapelle romane
Descriptif
Depuis le hameau de Poghje, suivre le balisage orange qui se faufile entre les maisons puis passe près d’un point d’eau avant une montée assez raide mais ombragée. La chapelle San Giorgio apparaît brusquement entre les châtaigniers, elle se situe sur un replat boisé, solidement implantée sur une plate-forme rocheuse. C’est une petite chapelle de montagne.
CHAPELLE SAN GIORGIO
Son charme émane du jeu de la lumière sur les blocs appareillés et sur les nuances du schiste veiné. Cette alternance de grandes belles dalles de schiste et de petites pierres plates et longues se retrouvant sur d’autres édifices, est un point commun aux chapelles que l’on peut dater du 11e siècle pour G. Moracchini-Mazel, du début du 12e siècle pour R. Coroneo.
L’abside, orientée à l’est comme le veut l’habitude, est très jolie : elle est bordée, sous la toiture en teghie, d’une moulure biseautée et présente une fenêtre en meurtrière surmontée d’une archivolte échancrée taillée dans un bloc rectangulaire. Une ligne gravée, concentrique à l’échancrure, achève l’encadrement.
Le fronton Est présente, en son milieu, une croix ajourée que l’on retrouve également sur le fronton Ouest. Un petit clocheton, construit plus tardivement, abrite une cloche.
Deux portes donnent accès à l’édifice, l’une à l’ouest, l’autre au sud. Elles sont assez semblables : les piédroits, formés de gros blocs monolithes, soutiennent un important linteau travaillé pour imiter un tympan : la partie inférieure est évidée pour former le tympan lui-même, tandis qu’un trait gravé suggère l’arc de décharge. Le jeu du schiste veiné de la porte sud est remarquable. Il n’y a pas de fenêtres dans les murs latéraux. La nef, de 12,80 m x 6,50 m, se termine par une abside voûtée en cul de four.
Elle abrite un très beau tableau de Fr. Carli (deuxième moitié du 18e siècle) présentant Saint Georges terrassant le dragon. Saint Georges est fêté chaque année le 23 avril.
Détruite au 15e siècle par une tempête de neige, la chapelle a été en partie reconstruite au 16e (surtout le mur sud jusqu’à la porte, on voit d’ailleurs une différence dans les piédroits de la porte), fait confirmé par Mgr Mascardi qui la cite dans son rapport de 1589, en ajoutant qu’elle se trouvait dans le cimetière.
Renseignement trouvé sur le site : http://www.corse-romane.eu/spip.php?article60